archithese 3.1989

Wohnen

CHF 28.00, ISBN 978-3-03862-075-4, 22.5×29.7cm

Für viele neu entworfene Architekturkonzepte ist das Wohnen selber kein Thema, wie überhaupt soziale Prozesse aus der Architektendebatte anscheinend ausgeklammert sind. Das Verdrängen dieser Dimension aus der theoretischen Reflektion fordert dazu heraus, die entstehenden Architekturen gerade unter dem Aspekt ihrer sozialen Implikationen zu betrachten.

Editorial deutsch

Editorial français

Bien des bâtiments d'habitation mériteraient d'être montrés. En effet, les exemples illustrant l'habitation actuelle témoignent d'une individualité et particularité fascinantes. Nous renonçons néanmoins à les montrer. Dans l'intérêt d'une meilleure compréhension, nous essayons plutôt à mettre en relief divers aspects marginaux. Les tout derniers concepts d'architecture n'attachent aucune importance à la question de l'habitation ; de même, le débat architectural semble généralement passer sous silence les processus sociaux. C'est la mise à l'écart de cette dimension dans la réflexion théorique qui incite à analyser les architectures naissantes sous l'angle de leurs implications sociales. Il est compréhensible que les architectes rejettent comme peu constructives des catégories empruntées aux sciences sociales, telles qu'équipement, taux d'occupation, d'occupation, déplacement etc., puisque de telles catégories mettent en question les rapports univoques avec les mandants, d'importance vitale pour la profession. Cependant ne faudrait-il pas tenir compte d'une approche différente qui devrait impérieusement intéresser les concepteurs ? Cette approche concerne l'incidence qu'ont les formes sur l'aménagement des relations entre individus et groupes humains. Ce qui sépare les spectateurs, ce n'est non seulement la lisibilité, c'est-à-dire l'intelligibilié intellectuelle de la forme, mais encore la distance effective que l'architecture d'habitation postmoderne met entre les individus. Il existe des groupes sociaux pour lesquels l'habitation ne saurait être réduite à sa seule fonction représentative. Les maisons de retraite illustrent à quel point l'architecture d'habitation doit satisfaire des besoins vitaux, sous peine de devenir source de souffrances humaines. Peut-être que le débat sur la fonction sociale de l'esthétisation progressive de notre environnement incite les architectes à reconsidérer la dimension sociale de leur travail.